Comme il était absolument prévisible, Le Pen n'a pas obtenu, au second tour, plus de voix que celles qu'il avait obtenues, avec son compère Mégret, au premier tour.
Ce qui signifie, tout d'abord, qu'il était évident que Le Pen aurait été très facilement battu avec les seules voix de la droite, qui représentaient, au premier tour, le double des voix de Le Pen. Faire craindre la victoire de Le Pen était de l'intox. Et cela évitait d'avoir à expliquer pourquoi la politique de Jospin lui avait fait perdre deux millions et demi de voix entre 1995 et 2002.