Dopé par les 82 % de voix obtenues par Chirac au deuxième tour de la présidentielle avec l'aide de la gauche, le gouvernement Chirac-Raffarin se croit tout permis dans le domaine social.
La dernière des mesures annoncées contre les classes populaires serait la suppression de plusieurs milliers de postes à l'Éducation nationale. Cette déclaration, dimanche matin 1er septembre, de la suppression de 2 à 3 000 postes à l'Éducation nationale a été suivie le soir même d'une explication gênée du ministre qui a prétendu qu'il ne s'agissait pas de postes d'enseignants mais d'administratifs et de surveillants.