Le dimanche 29 mai, le matraquage médiatique ne nous laisse pas l'oublier, nous aurons à voter pour ou contre le projet de Constitution européenne. Ses rédacteurs, comme ceux qui appellent à voter "oui", assument ou ont assumé tous trop de responsabilités gouvernementales dans les coups portés depuis des années contre les travailleurs pour que ces derniers puissent accepter ce mauvais coup de plus en votant "oui".
Comment imaginer qu'une Constitution chaleureusement recommandée par Chirac, Raffarin et Sarkozy, puisse contenir quoi que ce soit de bon pour le monde du travail? Et le fait que la direction du Parti Socialiste soutienne ce projet ne le rend pas meilleur.