On ne peut que ressentir un immense sentiment d'indignation devant les images venues du Liban, montrant ces cadavres d'enfants écrasés par des bombes israéliennes dans la cave où ils avaient cru trouver un abri; du moins quand on n'a pas le plus profond mépris pour la vie humaine.
Ce n'est évidemment pas le cas du Premier ministre israélien qui, après avoir exprimé quelques vagues regrets, a déclaré qu'il «n'était pas pressé d'arriver à un cessez-le-feu», et a osé prétendre que l'armée israélienne n'était pas responsable, puisqu'elle avait demandé à la population civile d'évacuer le Sud-Liban. Comme si c'était si facile quand les routes sont mitraillées en permanence, les ponts détruits, et plus encore quand on est pauvre et sans aucun moyen de transport.