Voilà près d'un mois que les villes et les villages du Liban sont pilonnés jours et nuits par l'aviation israélienne. Ce sont les fiefs du Hezbollah qui sont pris pour cibles, affirment les autorités israéliennes et répètent, après elles, la plupart des commentateurs. C'est à voir, mais ce qui est certain c'est que ce sont surtout les quartiers pauvres.
On a pu voir dimanche, à la télévision, un officier supérieur israélien déclarer, à propos de la mort de quinze personnes, dont douze soldats, tuées par une «katioucha», qu'il avait assisté à un spectacle affreux. C'était certainement le cas. Mais les images des centaines de femmes, d'hommes, d'enfants, massacrés par les bombes israéliennes, au Liban et à Gaza, sont-elles moins horribles?