Cette fois, le 28 octobre à Marseille, l'incendie d'un bus a grièvement brûlé une jeune femme qui, même si elle survit, gardera d'importantes séquelles. C'est un crime, il n'y a pas d'autre mot, perpétré par des jeunes sans la moindre conscience.
Le groupe d'imbéciles criminels qui a mis le feu à l'autobus voulait se venger, paraît-il, de la conductrice du bus qui ne s'était pas arrêtée entre deux stations pour les prendre. La semaine précédente, par huit fois, d'autres bus ont été incendiés, surtout dans la banlieue parisienne, sans faire, heureusement, de victimes. Mais c'était par chance. Et ceux qui s'adonnent à ce genre d'opérations prennent de toute façon le risque de tuer aveuglément.