Sarkozy n'en fait-il pas trop ? Voilà la question qui agite les milieux politiques, les commentateurs et les sondeurs d'opinion. Il est en effet partout et les caméras de télévision l'accompagnent. Il s'occupe des affaires en cours, en repoussant du coude les ministres concernés. Entre deux télégrammes de félicitations, l'un à Marion Bartoli parce que finaliste à Wimbledon, l'autre à Tony Parker pour son mariage, et un coup de fil à Poutine, il patronne la candidature du socialiste Strauss-Kahn à la présidence du FMI, avant de rendre visite au Tour de France.
Et voilà qu'il se rend en personne à la réunion des ministres des Finances de la " zone euro ". Ce qui serait une chose jamais vue, paraît-il !