Le gouvernement s'apprête à annoncer trois nouvelles franchises médicales. Le patient devra débourser de sa poche un demi-euro sur chaque boîte de médicaments, un demi-euro aussi pour les actes paramédicaux, comme chez le kiné par exemple, et deux euros si son état exige le déplacement en ambulance. Et ces franchises s'ajoutent à celles qui nous sont imposées depuis trois ans : le forfait de un euro par acte médical, le forfait hospitalier porté à 16 euros par jour, sans parler du déremboursement, partiel ou total, de centaines de médicaments.
Il s'agit de sommes forfaitaires, les mêmes pour les plus riches que pour les plus pauvres. Elles frappent donc surtout ceux qui, tout en ne bénéficiant pas de la CMU, n'ont qu'un revenu modeste : bas salaires, précaires et la majorité des retraités.