La grève des travailleurs de la SNCF, de la RATP, d'EDF et de GDF du 18 octobre a été d'une ampleur exceptionnelle. Les manifestations ont été bien suivies et ont été souvent rejointes par des travailleurs de secteurs déjà victimes des mesures que le gouvernement veut imposer aux régimes spéciaux. Ceux-là ont témoigné qu'ils avaient conscience que l'enjeu de la lutte dépasse largement les seuls cheminots, électriciens ou gaziers.
Malgré le bourrage de crâne entrepris par les ministres et répercuté par la télévision, les travailleurs n'ont pas marché dans la propagande gouvernementale visant à opposer ceux qui étaient en grève et l'ensemble des salariés. Comment croire que les cheminots sont des privilégiés, lorsque plus d'un tiers d'entre eux partent à la retraite avec 1 100 euros net par mois ?