La décision en a été annoncée le 4 avril au comité d'entreprise : l'aciérie et un laminoir seront fermés sur le site de Gandrange, en Moselle. 600 emplois sur 1 100 seront supprimés (sans parler des conséquences chez les sous-traitants). L'usine fait partie de la société ArcelorMittal, numéro un mondial de l'acier.
Lorsque le patron d'ArcelorMittal a mis la main sur l'usine, il avait promis qu'il n'y aurait pas de suppressions d'emplois. Qu'un patron fasse de fausses promesses et qu'il mente à ses ouvriers, ce n'est vraiment pas une nouveauté. En matière de fermeture d'usines, de délocalisation ou de réduction d'effectifs, c'est même la règle.