Grève reconductible à l'usine PSA d'Aulnay-sous-bois contre la fermeture programmée du site ; débrayages répétés et de plus en plus importants dans toutes les usines Renault contre le chantage de la direction qui ne laisse aux travailleurs que le choix entre « travailler plus pour gagner moins » ou être licencié ; manifestation des salariés de Virgin, de Sanofi, d'Arcelor ; action des travailleurs de Goodyear, dont la direction va annoncer qu'elle ferme l'usine d'Amiens avec 1 200 licenciements ; grève jeudi prochain dans la Fonction publique contre les suppressions d'emplois et la baisse du pouvoir d'achat : bien des travailleurs s'organisent pour se défendre. Ils ont mille fois raison. Leurs combats doivent devenir la lutte de tous.
Le patronat a pris l'offensive. Avec les « accords compétitivité », il attaque tous azimuts. La direction de Peugeot a commencé son attaque avec un plan de suppressions d'emplois sans précédent incluant la fermeture de l'usine d'Aulnay. Mais les hostilités ne s'arrêteront pas là, elle a déjà annoncé qu'elle veut imposer des accords de compétitivité, rebaptisés « accords de performance ».