Pour donner l'impression que, tel un capitaine de navire dans la tempête, il restait jusqu'au dernier moment à la barre, François Hollande a démonstrativement retardé ses vacances de quelques jours, pour visiter des sites industriels bien choisis et serrer quelques mains, devant l'objectif des caméras de télévision.
C'est que, a-t-il déclaré, « le chômage, lui, ne connaît pas de vacances », voulant montrer qu'il menait la guerre. Mais cette guerre, il ne la mène pas aux côtés des travailleurs et des chômeurs. Il la mène dans le camp des patrons.