Nous savions que le gouvernement socialiste ne faisait rien sans l'accord du patronat. Avec l'abandon du projet de loi sur la famille, on a compris qu'il ne fera rien non plus sans l'accord des plus réactionnaires de ce pays. Les familles qui espéraient un statut des beaux-parents et que l'adoption serait facilitée attendront !
Cette capitulation devant la réaction n'est pas la première. Le gouvernement a aussi enterré sa promesse d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections municipales. Au prétexte que la droite bloquerait toute réforme au Parlement, il a honteusement renoncé à mener le combat.