Après onze jours de grève, et face à un gouvernement décidé à passer en force, les cheminots ont commencé à reprendre le travail. Mais ils continuent de dénoncer, à juste titre, la réforme ferroviaire qui devait être adoptée mardi 24 juin à l'Assemblée nationale.
Les députés du PS devraient la voter comme un seul homme. Ils prétendront même avoir « entendu » les cheminots, en adoptant les quelques amendements des députés d'Europe écologie-les Verts et du Front de gauche.