Les travailleurs n'avaient évidemment rien de bon à attendre du discours de Valls devant l'Assemblée. Quant au vote qui a suivi, son issue était prévisible : l'Assemblée a voté la confiance au gouvernement et celui-ci s'en prévaudra pour aggraver sa politique antiouvrière.
Les socialistes « frondeurs » ainsi que la plupart des écologistes se sont contentés de s'abstenir. Preuve qu'ils ne veulent s'opposer qu'en paroles et seulement si cela reste sans conséquence. Comme tous les autres socialistes, ils ont bien trop peur d'une dissolution qui pourrait leur coûter leur siège.