En enterrant, samedi 30 mai, l’UMP et en la remplaçant par Les Républicains, Sarkozy a avancé dans sa stratégie de reconquête de l’Élysée. Mais le « rassemblement » qu’il espère, autour de lui, bien sûr, n’est pas gagné.
Juppé a si peu goûté au sacre de Sarkozy qu’il s’est empressé de déclarer dès le lendemain : « Sarkozy a le parti, moi, pour l’instant, j’ai l’opinion. » Les coups bas seront d’autant plus nombreux que leur affrontement n’a pas de fondement politique autre que leur ambition.