Fillon a donc été choisi par l’électorat de droite, souvent bon chic bon genre, parfois vieille France, toujours bien-pensant. Il n’y avait, sur le fond, aucune différence avec Juppé, deux candidats qui ont gouverné ensemble par le passé.
Fillon promet maintenant de faire pire que depuis trente ans. Il prend pour modèle Thatcher, cette chef du gouvernement britannique qui, dans les années 1980, mena une guerre hargneuse contre ceux qu’elle appelait les ennemis de l’intérieur : les travailleurs et leurs organisations.