Il a suffi à Trump, qui n’est pas encore investi comme président, de faire quelques tweets sur l’industrie automobile, pour se faire applaudir de ce côté-ci de l’Atlantique. Marine Le Pen l’a ainsi salué pour « la démonstration qu’on peut […] imposer, dans l’intérêt du peuple américain, la relocalisation d’activités industrielles ». Montebourg a affirmé sans rire : « Donald Trump reprend mes thèmes. » Et Mélenchon a déclaré qu’il se réjouirait « de négocier avec un homme pareil ».
De quoi s’agit-il ? Après des menaces de Trump, qui a fait campagne contre les délocalisations, Ford a dit qu’il renonce à construire une usine au Mexique et qu’il investira au contraire dans le Michigan. Trump a également mis en garde General Motors pour des investissements au Mexique.