Malgré la contestation qui s’est transformée, vendredi 1er mars, en marée humaine dans toutes les villes d’Algérie, le régime persiste et signe : bien que grabataire et incapable de gouverner depuis des années, Bouteflika brigue un 5e mandat.
La clique au pouvoir n’a manifestement pas pu s’entendre sur un successeur et elle s’est, de nouveau, repliée sur Bouteflika, son plus petit dénominateur commun. En guise de concession, celui-ci s’est engagé à raccourcir ce mandat en organisant une élection présidentielle anticipée. C’est se moquer du monde !