Jeudi 27 mai, quand Macron est allé au Rwanda, la presse a annoncé qu’il allait s’excuser du rôle joué par la France dans le génocide qui a fait 800 000 morts en 1994. Il ne l’a pas fait.
Formellement, vingt-sept ans après les massacres, Macron a reconnu « la part de souffrance que la France a infligée au peuple rwandais en faisant prévaloir le silence sur l’examen de la vérité ». Tous ses mots étaient pesés pour avoir l’air de concéder une certaine responsabilité de l’État français, sans la reconnaître vraiment.