L’élection de dimanche 10 avril est une comédie. La guerre en Ukraine est venue ébranler l’économie mondiale déjà plongée dans une crise profonde. Ce sont encore les travailleurs qui paieront cette aggravation de la situation. Alors, la question n’est pas de savoir lequel des candidats susceptibles d’être élus nous portera les coups, mais de nous préparer à nous défendre.
Quel que soit le président de la République, il sera du côté du grand patronat et des financiers. Le candidat le plus cynique, et par là même le plus sincère, c’est celui qui nous promet du sang et des larmes. C’est Emmanuel Macron. Parce que lui l’a dit et redit, demain il y aura moins de croissance, plus d’inflation. Et il annonce la couleur : travail des bénéficiaires du RSA pour 7 euros de l’heure et report de l’âge de la retraite à 65 ans. C’est la grande marche arrière !