Depuis trois semaines, Macron s’est transformé en chef de guerre. Il multiplie les prises de parole appelant au « sursaut » et à « ne pas être lâches » face à Poutine, qui serait devenu une menace existentielle pour l’Ukraine et pour toute l’Europe.
Comment expliquer ce changement de ton ? Par une grosse part de calcul politicien. À quelques mois des Européennes, Macron utilise et amplifie le climat belliqueux pour créer un réflexe d’union nationale autour de lui, aux dépens de ses adversaires politiques.