Bardella à St Avold : candidat à servir le système13/05/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/05/FN_mangeoise_dhzweT4.jpg.420x236_q85_box-0%2C22%2C744%2C441_crop_detail.jpg

Brève

Bardella à St Avold

candidat à servir le système

Illustration - candidat à servir le système

A son meeting à Saint-Avold, le 7 mai dernier, Bardella a invoqué De Gaulle et Chirac, hérauts de l’indépendance nationale. Il a promis de diminuer la TVA sur les énergies. Mais pas un mot pour dénoncer les 21 milliards de profits de Total alors que c’est là qu’il faudrait prendre l’argent.

Pleurnicher sur les usines qui ferment, il sait faire : « c'est à l'évidence aussi, une part de nous-même qui s'en va quand une autre (entreprise) tire le rideau » a-t-il dit selon la presse. Selon Bardella les normes de l’Union européenne seraient responsables de ces fermetures. Mais qui les ferme ces entreprises, sinon les capitalistes qui les possèdent ? Il n’y a rien pour les travailleurs dans son discours clairement de droite et anti-immigration, et surtout rien contre les actionnaires. Dénoncer l’Union européenne ou Macron, permet surtout de détourner la colère qui devrait s’exprimer contre la bourgeoisie qui ferme les usines et mène le monde à la catastrophe.

Bardella a des amis actionnaires, comme le milliardaire suisse Peter Spuhler, un des dirigeants du parti politique d’extrême droite suisse UDC (la mal nommée Union du centre). Dans la vie, Spuhler est un des plus gros actionnaire de Swiss Steel qui est en train de retirer ses billes du groupe sidérurgique Ascometal parce qu’il n’y fait plus assez de profits, menaçant ainsi des centaines d’emplois en Moselle également, à Hagondange. 

L’ami des milliardaires ne peut qu’être l’ennemi des travailleurs. En fait, comme les autres, le RN vise à gouverner la société capitaliste et s’il veut les voix des travailleurs, il veut des travailleurs résignés. 

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