L'émotion provoquée par ce que l'on a appelé " l'effet Michelin " puis par l'annonce par Renault de la suppression de 21 000 emplois dans les usines Nissan, pas seulement au Japon mais aussi en Europe, est peut-être retombée, mais en tout cas pas oubliée. Ni par les travailleurs concernés, ni par ceux qui risquent de l'être demain, car qui peut savoir si, demain, ou plus tard, son emploi ne se retrouvera pas supprimé, les effectifs de son entreprise réduits, ou même celle-ci rayée de la carte ?
C'est que la liste des plans dits sociaux est loin d'être close. Rien qu'en Seine-Saint-Denis, les principales entreprises du département sont concernées, HMR (Hoechst Marion Roussel) à Romainville, Alstom, ELM-Leblanc et d'autres moins connues. Mais il en est de même partout en France. Dans toutes les régions, les départements, les villes, de telles situations existent.