Le 11 mars, les électeurs sont appelés à réélire les conseils municipaux des 36 000 communes de France. Aucun parti politique, même parmi les plus grands, n'a la possibilité de présenter des listes dans toutes ces communes. A plus forte raison, Lutte Ouvrière n'a pas la force de présenter des listes partout. Malgré tout, Lutte Ouvrière présente cent vingt-neuf listes. Elle sera présente dans les quinze arrondissements les plus populaires de Paris, dans vingt-neuf communes parmi les plus ouvrières de la banlieue parisienne et dans la majorité des villes de plus de 100 000 habitants.
Bien évidemment, les candidats de Lutte Ouvrière n'ont pratiquement aucune chance de conquérir une municipalité, et se présenter sur un programme de gestion municipale serait dépourvu de sens. Mais justement aucun des grands problèmes qui touchent aujourd'hui la population laborieuse, que ce soit le chômage, la multiplication des emplois précaires ou des temps partiels imposés, les menaces contre la retraite à soixante ans, la possibilité d'accéder à des logements de qualité aux loyers accessibles, ou encore la qualité des soins hospitaliers et les remboursements de la Sécurité sociale, ne sont pas du ressort des maires.