Le gouvernement vient de mettre en chantier ce qu'il appelle une «réforme de la Sécurité sociale», destinée d'après lui à la «sauver». Bien qu'il prétende n'être engagé que dans une phase de «concertation», on sait d'avance ce qu'il compte faire: réduire une fois de plus les remboursements, et augmenter encore le taux de la CSG, impôt d'autant plus injuste qu'il n'est pas progressif et frappe de la même manière les smicards et les millionnaires.
Au même moment, Sanofi-Synthélabo, un des requins géants de l'industrie pharmaceutique française, a lancé une opération visant à prendre le contrôle d'un autre prédateur poids lourd de l'industrie pharmaceutique, Aventis (nourri lui-même de l'absorption de Roussel, Rhône-Poulenc, Hoechst, et quelques autres gros poissons).