L'État a engagé lundi 18 juillet l'opération de privatisation totale des trois plus grands réseaux autoroutiers français. D'après le ministre concerné, les quelque 11 milliards d'euros attendus de cette privatisation serviraient pour partie à diminuer le déficit public (essentiellement dû aux innombrables cadeaux que l'État fait aux grandes entreprises) et, pour le reste, à financer des infrastructures routières ou de rail et de ferroutage.
Les candidats repreneurs ont jusqu'au 22 août pour présenter leur candidature. Ce seront probablement de grosses sociétés, car il ne s'agit pas dans ce cas de vendre des actions à un public aisé, mais de les réserver à ceux qui ont une assise financière prouvée.