La nouvelle année va voir l'entrée en application de nouvelles mesures gouvernementales qui vont encore aggraver les difficultés que rencontrent les classes populaires.
La hausse du forfait hospitalier, qui va passer à 18 euros par jour, le taux de remboursement par la Sécurité sociale de cent dix médicaments qui va être ramené de 35 % à 15 %, sans parler des nombreux déremboursements passés et à venir, vont rendre l'accès aux soins de plus en plus difficile pour des millions de travailleurs. Les mutuelles compenseront, nous disent les porte-parole du gouvernement. Mais dans les classes populaires, nombreux sont ceux qui n'ont pas de mutuelle ou qui ont été obligés d'y renoncer parce que cela est trop cher pour leur revenu. Et, pour ceux qui en ont une, leur prix va encore augmenter, de 5 % en moyenne d'après le président de la Mutualité française, parce qu'elles vont évidemment répercuter sur leurs adhérents ces nouvelles charges, comme la taxe sur leur chiffre d'affaires que le gouvernement a mise en place cette année sous prétexte de les faire participer à la croisade contre la grippe H1N1.