Après la dégradation de la note de la France par l'agence Standard & Poor's, le gouvernement a affirmé qu'il ne se fera pas dicter sa politique par les marchés financiers. C'est pourtant bien ce qu'il fait.
Derrière cette expression trompeuse de « marchés financiers », il n'y a rien d'autre que de grandes banques qui dictent leurs conditions pour prêter aux États, avec pour ligne de conduite le profit qu'elles en retirent et les taux d'intérêt, parfois usuraires, qu'elles imposent. Les agences de notation ne sont que leurs conseillers et n'ont que le pouvoir que les gouvernements et les financiers leur reconnaissent.