Pendant que le Parlement grec, protégé par des milliers de policiers, votait le nouveau plan d'austérité drastique exigé par les banques et les institutions financières internationales, les rues d'Athènes se transformaient en champ de bataille.
Alors qu'en deux ans le niveau de vie moyen de la population a déjà dégringolé de moitié, les nouvelles mesures s'ajoutent aux précédentes. Baisse générale des salaires dans le privé comme dans le public ; baisse de 22 % du salaire minimum, réduit à 580 euros brut, moins encore pour les plus jeunes. Pensions et retraites encore rabotées. Plusieurs milliers de travailleurs de l'État licenciés. Obstacles juridiques aux licenciements quasi supprimés.