Alors que Tsipras, le nouveau chef du gouvernement grec, faisait la tournée des dirigeants de l'Union européenne pour négocier quelques mois de répit auprès des créanciers de son pays, la Banque centrale européenne a fermé une des deux sources de financement de la Grèce. Le message est on ne peut plus clair.
Les représentants de la grande bourgeoisie qui sont à la tête de la BCE, du FMI et de l'Union européenne veulent mettre ce pays et son gouvernement à genoux au nom du principe selon lequel « qui a des dettes doit les rembourser ». Avant tout compromis, il faut donc que Tsipras se renie et expie le crime d'avoir laissé croire à la possibilité d'une « annulation de la dette ».