Alors que Tsipras avait capitulé en s’engageant à imposer un nouveau plan d’austérité – celui que les classes populaires avaient refusé en votant non au référendum – les chefs d’État européens ont poursuivi leur infâme chantage. Il ne leur a pas suffi que Tsipras se renie, ils ont voulu sa reddition.
Tsipras devra non seulement porter l’âge de la retraite à 67 ans, augmenter la TVA et faire de nouvelles privatisations, mais il doit le faire sous la dictée des Européens, et l’argent récolté sera consigné en gage du nouveau prêt. Ce n’est rien d’autre qu’une mise sous tutelle de la Grèce.