En forçant les Grecs, ou plus précisément le gouvernement que la population s’était choisi au travers d’élections régulières, à s’aplatir devant eux, les dirigeants des grands pays qui dominent l’Union européenne ont voulu donner une leçon, montrer qu’ils étaient les seigneurs et maîtres et que tous ceux qui osaient s’opposer à leur volonté seraient durement et impitoyablement châtiés.
Car, contrairement aux tombereaux de bobards que les politiciens et les commentateurs de tous bords ont déversés depuis des semaines, l’essentiel n’est pas dans cette dette que les Grecs, nous dit-on, ont creusée depuis des années, bien avant que Syriza et Tsipras accèdent au pouvoir. Plus encore qu’une question d’argent, le choix de ces grandes puissances est un choix politique.