Il n’aura pas fallu longtemps, après l’attentat de Berlin, pour que nombre de politiciens sautent sur l’aubaine, reprennent leurs refrains habituels et rivalisent de propos réactionnaires.
En Allemagne, l’extrême droite mais aussi des membres de son propre parti s’en sont pris à Angela Merkel en l’accusant d’avoir facilité la venue de terroristes en laissant entrer des réfugiés. En France, le FN mais aussi les politiciens de droite se sont étonnés que l’auteur de l’attentat ait pu prendre le train et passer d’Allemagne en France et en Italie. Ils en profitent pour répéter qu’il faut repousser les réfugiés et clore les frontières. Et tous d’affirmer, gouvernement compris, qu’il faut plus de mesures sécuritaires et encore plus de moyens à la police et à l’armée pour traquer les terroristes.