À l’approche du second tour, les candidats recherchent des ralliements. Du côté de Macron, c’est l’union sacrée, de Valls et Hollande à Fillon et Sarkozy, en passant par le revenant Borloo ! Le Pen, elle, a prétexté l’accord avec la girouette Dupont-Aignan pour enterrer la sortie de l’euro. Si elle était élue, ses engagements sur le maintien des 35 heures ou pour une retraite à 60 ans seraient aussi oubliés : les promesses électorales d’une démagogue n’engagent que ceux qui y croient.
La semaine dernière, pour faire croire qu’elle est une candidate du peuple, elle est allée faire des selfies avec les ouvriers de l’usine Whirlpool d’Amiens, qui doit fermer dans un an.