Après l’Aquarius, le Lifeline, navire d’une ONG allemande, est bloqué en mer avec 230 migrants secourus au large de la Libye. Les gouvernements italien et maltais refusaient de le laisser accoster. Et la France, qui prétend donner des leçons de morale, se ferme tout autant. On assiste de nouveau à cette situation insupportable, où des femmes, des hommes et des enfants, après avoir traversé l’enfer, sont coincés aux portes de l’Europe.
En Italie, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Salvini, utilise les migrants pour faire une démonstration de fermeté. Non sans ajouter des propositions dignes des lois raciales du régime fasciste de Mussolini, comme celle de ficher les Roms.