Menace de reconfinement, variants, vaccination à pas de tortue… l’épidémie n’en finit pas et l’incapacité du gouvernement à l’enrayer fait planer un certain fatalisme. Mais si l’on doit se résoudre à vivre avec le coronavirus pendant encore des mois, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique antiouvrière du gouvernement et du patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux ou dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales !
La crise sanitaire a bon dos : si le tourisme, le transport aérien et la culture sont toujours à l’arrêt ou forcés de tourner au ralenti, la grande distribution, l’automobile, l’agroalimentaire, la pharmacie tournent à plein régime. Dans la plupart des grandes entreprises, les commandes sont là, les profits rentrent et le grand patronat utilise le Covid, les restrictions et l’ambiance délétère pour attaquer la condition ouvrière.