Depuis le 20 mars, 80 préparatrices de commandes de Vertbaudet, dans le Nord, sont en grève pour 150 euros d’augmentation de salaire. Payées à peine au-dessus du smic, confrontées comme des millions de familles ouvrières aux prix qui flambent, elles ne s’en sortent plus. Leur patron, un fonds d’investissement dirigé par le fils Fillon, a refusé la moindre augmentation générale de salaire et n’a accordé que des primes, alors que l’entreprise a réalisé 11 millions de bénéfices en 2022.
Menaçant de ne rien verser du tout si les syndicats majoritaires ne validaient pas ses miettes, l’entreprise a obtenu la signature de FO et de la CFDT. C’est l’habituel chantage patronal.