La parenthèse estivale ne peut faire oublier une situation qui se détraque à grande vitesse. Que l’on ait pu ou non partir en vacances, l’inflation et la vie chère nous rattrapent partout. La chaleur nous étouffe, et ce n’est là qu’un aspect catastrophique du réchauffement climatique. En Ukraine, la guerre et son cortège de destructions continuent.
Comme un miroir grossissant, cette période de vacances souligne bien des reculs. La chaleur de l’été rend les conditions de travail plus dures et fait ressortir l’exiguïté des logements et l’entassement dans les quartiers populaires. À cela s’ajoutent les services utiles à la population fermés ou en sous-régime. C’est particulièrement dramatique pour les hôpitaux, plongés dans des situations impossibles.