Les résultats du deuxième tour des élections municipales ont confirmé et amplifié ceux du premier tour. La gauche progresse encore d'un tour à l'autre au détriment de la droite. Les ministres ont beau jongler avec les mots, insister sur le caractère local de ces élections, les résultats constituent un revers pour le gouvernement et sa politique.
En menant une politique contraire aux intérêts de la majorité de la population et au service d'une petite minorité de riches, le gouvernement a non seulement renforcé le dégoût et l'exaspération de ceux qui, à la présidentielle, avaient voté contre Sarkozy, mais il a déçu une partie de ceux-là mêmes qui l'avaient élu. Le désaveu est clair, et il était nécessaire.