Aucun être humain ne peut rester indifférent devant les images de morts et de destructions rapportées du Japon.
Ce n'est pas tant le tremblement de terre qui a tué directement, mais le tsunami, les vagues géantes qu'il a provoquées sous la mer. Nombre d'immeubles ont résisté aux secousses de la terre. Et s'il y a eu des morts à ce stade, il faut se remémorer le précédent de Haïti, où des secousses moins violentes ont provoqué deux cent mille morts. Preuve que l'humanité a les moyens techniques, non pas d'éviter les tremblements de terre, mais d'en limiter les dégâts. Mais les constructions antisismiques, cela coûte cher. Et, en Haïti, ceux qui sont morts le sont du sous-développement du pays et de la pauvreté des hommes. Les constructions antisismiques ne suffisent cependant pas pour résister au déferlement des vagues provoquées par le tsunami. On pourrait en conclure que, malgré ses progrès scientifiques et technologiques, l'humanité est bien faible face au déchaînement des forces naturelles. Ce n'est bien sûr pas faux. L'humanité a émergé de l'histoire des espèces vivantes par sa maîtrise croissante de la nature. Mais c'est un combat incessant qui n'est pas fini et qui ne pourra jamais l'être complètement.