Les sommets européens censés se pencher sur le sort de l'euro et de l'Union européenne se succèdent et se répètent. Pas moins d'un par mois en moyenne depuis deux ans.
Sarkozy, qui joue avec Merkel les premiers rôles, nous explique avant l'ouverture de chacune de ces réunions qu'il s'agit de celle de « la dernière chance ». Puis le même Sarkozy nous annonce, en prenant des poses, qu'il a dû batailler ferme, des nuits durant, pour imposer aux autres chefs de gouvernement de l'Union européenne un accord qui, enfin, mettrait fin à la tempête financière secouant ce que l'on appelle « les marchés ». Mais il suffit d'attendre quelques jours, voire quelques heures, pour que le laborieux échafaudage s'écroule. Et tout est à recommencer. Il en a été ainsi du dernier sommet qui s'est tenu à Bruxelles le 9 décembre dernier.