Après avoir été reléguée au second plan par la démission de Cahuzac et la mise en examen de Sarkozy, la crise chypriote est maintenant noyée dans les polémiques et les petites phrases. À droite comme à gauche, les politiciens sont empêtrés dans les affaires et dans leurs combats de coqs, alors que la maison brûle !
La mise en faillite de la seconde banque chypriote montre la gravité de la crise financière, qui va de rebondissement en rebondissement. Que Chypre, le plus petit pays de la zone euro, fasse planer la menace d'une explosion de l'euro et la peur d'un krach bancaire généralisé montre que nous sommes assis sur un volcan financier.