Mardi 28 mai, deux jours après les élections européennes, le géant industriel américain General Electric (GE) a annoncé 1 044 suppressions d’emplois en France. Le même jour, la société WN, l’ex-site Whirlpool d’Amiens, avec ses 200 salariés, était mise en redressement judiciaire.
Ces deux annonces sont venues s’ajouter à celle de la mise en faillite de British Steel. Cette entreprise possédée par deux vautours de la finance, les frères Meyohas, 258e fortune française, était présentée par le gouvernement comme la solution de salut pour les 270 travailleurs d’Ascoval. Aujourd’hui, ils ne savent même pas s’ils seront encore payés dans quelques mois.