Les vacances se terminent. Certains ont eu un avant-goût de ce que pourraient être les jours heureux en s’offrant quelques jours de liberté, loin du travail, des chefs et du patron. Bien d’autres, faute d’argent, n’ont pas eu la possibilité de partir et de se changer les idées. Mais la parenthèse se referme pour tous, car prolétaire on est, prolétaire on reste, et maintenant, il faut reprendre le chemin du travail. Et on le fait avec beaucoup d’inquiétude.
Ce sont les craintes face à cette épidémie qui n’en finit pas. Craintes pour les enfants, qui vont reprendre le chemin de l’école où les gestes barrières seront difficilement respectés. Craintes d’être contaminés dans les transports et les entreprises, d’où partent de nombreux clusters, même si le gouvernement préfère ne pas trop en parler. Craintes encore pour les plus anciens, particulièrement vulnérables face au virus.