(Éditorial des bulletins d'entreprise du 8 janvier)
Jeudi 11 janvier, lors des obsèques de Jean-Luc Hulot, abattu le 3 janvier, les convoyeurs de fonds devaient exprimer leur colère contre les conditions de travail qui leur sont imposées. En une seule année, quatre d'entre eux sont morts, assassinés par des braqueurs, et vingt-deux autres blessés, en transportant des millions pour les banques, les compagnies d'assurances, les grandes sociétés commerciales, eux dont le salaire avoisine le SMIC.