La mise en scène médiatique des frasques du président ne fera pas oublier la baisse accélérée du pouvoir d'achat des travailleurs. D'autant moins que le luxe des escapades de Sarkozy, jet privé, yacht et suites dans des palaces, souligne le fossé entre le monde qu'il représente, celui de ses riches amis et protecteurs, et les classes populaires poussées vers la pauvreté.
Les travailleurs sont étouffés des deux côtés : leurs salaires sont bloqués alors que tout augmente, les prix de la nourriture, de l'essence, les loyers, les prélèvements comme les franchises médicales. Ce ne sont plus seulement les catégories les plus vulnérables, chômeurs, retraités, qui s'enfoncent dans la misère, c'est tout le monde du travail qui s'appauvrit.