Le discours de Sarkozy après sa rencontre avec les dirigeants syndicaux était on ne peut plus limpide une fois la mousse enlevée. Pas question d'augmenter les salaires, pas même le smic. Pas question d'abandonner les suppressions d'emplois dans les services publics. Pas question d'arrêter ce qu'il appelle « les réformes », ces mesures qui visent toutes à appauvrir encore plus les salariés afin de dégager de l'argent pour le grand patronat.
Aucune réponse donc aux revendications exprimées par deux millions de manifestants et de grévistes le 29 janvier. Puisqu'une seule journée de mobilisation ne suffit pas pour se faire comprendre, il faut remettre ça.