Le gouvernement a présenté ce lundi le décret encadrant les rémunérations des dirigeants d'entreprise. Oh, pour un PDG, il n'y a pas de quoi sauter par la fenêtre de son bureau, car ses revenus restent quand même très confortables ! De plus, le décret ne concerne que les entreprises ayant bénéficié d'une aide directe officielle de l'État et ne s'applique que jusqu'en 2010.
Mais, dans cette période de crise où se multiplient les licenciements, où un nombre croissant de travailleurs perdent leur emploi et leur salaire et se retrouvent avec de dérisoires allocations de chômage avant d'en être réduits au RMI, les sommes extravagantes versées aux PDG licencieurs et aux banquiers faillis en guise de bonus, de stock-options et autres parachutes dorés, sont ressenties comme une provocation.