La classe ouvrière paie très chèrement la crise de l'économie capitaliste. C'est à elle, qui n'est pas responsable de la crise, elle qui n'a jamais dirigé la vie économique, elle qui n'a eu que des miettes des périodes de prospérité, que la bourgeoisie et son État imposent des sacrifices. C'est elle qui subit les licenciements, c'est elle dont le pouvoir d'achat est écrasé, c'est elle qui subit les mesures d'austérité.
C'est d'autant plus révoltant que les responsables de la crise, les banquiers, les propriétaires et actionnaires des grandes entreprises, bénéficient de la croissance continue de leurs profits. Il y a de quoi être en colère contre la droite au pouvoir et ce président qui mérite bien son surnom de « président des riches ».